 
        Une lumière
Dannah Gresh : L’auteure Mary Kassian dit : « Lire la Bible, c’est un peu comme savourer un bon morceau de chocolat. » Pour elle, il y a vraiment eu un changement dans son approche des Écritures. Quand le Saint-Esprit lui montre quelque chose dans la Parole qui touche profondément son cœur, elle est tellement enthousiaste ! C’est nourrissant, c’est encourageant, c’est même passionnant. C’est comme un très, très bon morceau de chocolat. C’est de la nourriture spirituelle, mais tellement savoureuse qu’on se dit : « Oh, j’en veux encore un petit morceau… J’aimerais en reprendre un autre. » Vous voyez ce que je veux dire? Quand on a goûté au bon goût des Écritures, c’est comme… « Waouh ! C’était tellement bon… J’en veux encore plus ! »
Vous écoutez Réveille Nos Cœurs et dans cette nouvelle série, on va apprendre à savourer la Parole de Dieu… ce …
Dannah Gresh : L’auteure Mary Kassian dit : « Lire la Bible, c’est un peu comme savourer un bon morceau de chocolat. » Pour elle, il y a vraiment eu un changement dans son approche des Écritures. Quand le Saint-Esprit lui montre quelque chose dans la Parole qui touche profondément son cœur, elle est tellement enthousiaste ! C’est nourrissant, c’est encourageant, c’est même passionnant. C’est comme un très, très bon morceau de chocolat. C’est de la nourriture spirituelle, mais tellement savoureuse qu’on se dit : « Oh, j’en veux encore un petit morceau… J’aimerais en reprendre un autre. » Vous voyez ce que je veux dire? Quand on a goûté au bon goût des Écritures, c’est comme… « Waouh ! C’était tellement bon… J’en veux encore plus ! »
Vous écoutez Réveille Nos Cœurs et dans cette nouvelle série, on va apprendre à savourer la Parole de Dieu… ce livre incomparable, ce livre unique.
Nancy : La Bible est extraordinaire! Quand on utilise à son propos le mot unique, techniquement on ne devrait pas dire « très unique » ou « la plus unique » , parce que unique veut dire qu’il n’y en a qu’une seule comme elle, qu’elle est sans pareil. Et c’est vrai : la Bible est unique.
Aucun autre livre ne peut rivaliser avec elle. D’ailleurs, la Bible est le livre le plus vendu de tous les temps. Il semblerait que dans le monde entier, elle se vend à raison de 80 000 exemplaires par jour. Elle est lue par plus de personnes, et traduite en plus de langues que n’importe quel autre livre dans toute l’histoire du monde. Sans aucun doute, c’est le livre qui a eu le plus grand impact sur l’histoire de la civilisation, sur l’art, la littérature, la culture… Il y a tant de domaines qui ont été influencés par la Parole de Dieu.
Et, comme beaucoup d’entre vous le savent, la Bible est en fait un ensemble de livres : soixante-six livres distincts, écrits sur une période de plus de 1 500 ans par plus de quarante auteurs venant d’horizons très différents. Deux étaient rois, deux étaient prêtres, un médecin, quelques pêcheurs, certains bergers… L’apôtre Paul était pharisien et théologien. Matthieu était collecteur d’impôts, Josué un soldat, Esdras un scribe, Néhémie, un échanson.
Une diversité incroyable… et pourtant, quand on pense que tous ces livres ont été écrits sur quinze siècles et demi, par quarante auteurs différents, c’est extraordinaire de voir à quel point la Bible forme un tout cohérent. Un même thème qui ne se contredit jamais : tous ces écrits, si variés, tiennent ensemble autour d’un fil conducteur. Qui est Dieu, et quel est son plan de rédemption pour établir une relation avec l’homme pécheur.
Voilà l’histoire de la Bible. La Bible est une grande histoire d’amour. C’est la grande histoire du plan de salut de Dieu.
Il y a beaucoup d’aspects de l’Écriture qu’on pourrait mettre en avant pour montrer à quel point elle est unique. Mais l’un de ceux que je trouve particulièrement remarquables, c’est la précision incroyable des prophéties qu’on y trouve.
Je pense, par exemple, au livre de Daniel, dans l’Ancien Testament. Ce livre donne des détails précis — parfois très précis — sur différents royaumes du monde… des royaumes qui n’existaient même pas encore, des centaines d’années avant qu’ils deviennent des nations. Et pourtant, Daniel a annoncé quelles seraient ces nations, comment elles seraient renversées, et quelles seraient leurs caractéristiques. C’est comme un aperçu de l’histoire du monde, d’une précision étonnante, longtemps avant que quoi que ce soit ne se produise… parce que ça n’était pas encore arrivé !
Et puis, toujours en lien avec la prophétie, l’Ancien Testament contient plus de trois cents références au Messie, accomplies en Jésus-Christ, dont soixante prophéties majeures écrites des centaines d’années avant sa naissance — et totalement en dehors de tout contrôle humain.
Par exemple, l’Ancien Testament annonce le lieu de naissance du Messie. Il nous indique aussi le moment de sa naissance, la manière dont il naîtrait. Il donne des détails précis sur son ministère terrestre, ses miracles, ses paraboles. Il parle du rejet de Jésus, et même de la trahison par un ami — annoncé des centaines d’années avant que ça arrive.
L’Ancien Testament prophétise aussi la mort de Jésus… des siècles avant même que la crucifixion soit connue comme une méthode d’exécution. Pourtant, la crucifixion du Messie est décrite dans les Psaumes. On y trouve des détails sur sa mise au tombeau, sa résurrection et son ascension.
Plusieurs auteurs se sont demandé comment tout cela pouvait être vrai, et ont essayé de calculer la probabilité que de telles prophéties, si précises, puissent s’accomplir en une seule personne. Peter Stoner, par exemple, a écrit un livre intitulé Science Speaks. Dans ce livre, il a calculé que la probabilité que seulement huit de ces prophéties soient accomplies dans un seul homme était d’une sur cent quadrillions.
Et, au cas où vous ne sauriez pas combien ça fait, un quadrillion, c’est un 1 suivi de quinze zéros… donc cent quadrillions, c’est un 1 suivi de dix-sept zéros. Voilà la probabilité mathématique pour que huit prophéties seulement soient accomplies dans une seule personne. Et pourtant… elles se sont toutes accomplies en Christ.
Pour nous aider à comprendre ce que cela veut dire — parce que, franchement, ces chiffres donnent un peu le vertige — Stoner donne une image dans son livre.
Imaginez 100 quadrillions de pièces d’argent, et qu’on les étale sur tout l’État du Texas. Elles le recouvriraient sur une profondeur d’environ soixante centimètres. Puis on marque une de ces pièces d’un petit X. Ensuite, on bande les yeux d’un homme et on lui dit qu’il peut aller où il veut dans tout l’État du Texas, mais qu’il doit retrouver la pièce marquée.
Humainement, on se dit que c’est impossible. Mais mathématiquement, il y a bien une chance sur cent quadrillions qu’il la trouve. Et cet auteur dit : cette chance est exactement la même que celle qu’auraient eue les prophètes d’écrire ces huit prophéties et de les voir s’accomplir dans une seule personne, entre leur époque et aujourd’hui… si elles avaient été écrites seulement par leur propre intelligence.
Elles ne les ont pas écrites selon leur propre sagesse. Elles ont été inspirées par l’Esprit de Dieu. Ce qui a été écrit venait de ce que Dieu savait déjà. Il savait que ces choses allaient arriver. Il les avait prévues, il les connaissait d’avance, et il a inspiré ces auteurs humains à dire ce qu’ils n’auraient jamais pu savoir par eux-mêmes.
Toutes ces prophéties se sont accomplies — comme beaucoup, beaucoup l’ont déjà été — et cela nous donne la certitude que celles qui ne se sont pas encore réalisées trouveront leur accomplissement un jour.
Il y a aussi d’autres preuves du caractère unique de la Parole de Dieu. Moi, j’aime dire qu’elle est sans pareil. Rien ne peut s’y comparer. Aucun autre livre n’arrive à sa hauteur.
On a par exemple les preuves archéologiques. Un archéologue juif renommé a écrit : « On peut affirmer catégoriquement qu’aucune découverte archéologique n’a jamais contredit une référence biblique. »
Pendant des années, certaines civilisations, villes et villages cités dans l’Ancien Testament étaient considérés comme inexistants par des spécialistes : « La Bible ne peut pas être vraie, cette ville n’a jamais existé » , disaient-ils. Et puis, dans les dernières décennies, des archéologues sont allés dans ces régions et ont découvert les vestiges de ces lieux — inconnus jusqu’alors. Plus la science avance, plus elle confirme l’exactitude de la Parole de Dieu.
J’aime beaucoup le verset 96 du Psaume 119 : « Je vois un terme à tout ce qui est parfait,
mais tes commandements sont sans limites. » C’est vaste. C’est l’aboutissement de la perfection. C’est sans égal. Sans limites. C’est unique.
Qu’est-ce que ça veut dire pour nous ? Ça veut dire, tout d’abord, que la Bible est digne de confiance. Vous pouvez vous y fier. C’est un livre extraordinaire, et il doit avoir une place unique dans nos vies. Si la Bible est un livre sans égal — et c’est le cas — est-ce qu’elle ne devrait pas occuper une place à part dans notre quotidien ? Est-ce qu’on doit la traiter comme un livre parmi des centaines d’autres sur nos étagères ? Est-ce qu’elle doit passer après nos romans, nos magazines, nos manuels ou nos lectures de détente ?
C’est la Parole de Dieu. C’est le cœur de Dieu, qui s’offre à chacune de nous. Elle est unique, elle est sans égale, elle est d’une richesse infinie, elle est l’aboutissement de toute perfection. C’est pourquoi je vous lance ce défi : apprenez à connaître la Parole de Dieu.
Beaucoup de gens disent : « Je n’arrive pas à comprendre ce livre. » Et je reconnais que, même après toutes ces années à le lire depuis que je sais lire, il m’arrive encore de tomber sur des passages — comme ce matin pendant mon temps de méditation avec Dieu — où je me dis : « Mais qu’est-ce que ça veut dire ? » Des versets que j’ai lus de nombreuses fois, et que je ne comprends toujours pas entièrement.
Mais je crois que, pour beaucoup de celles qui disent : « Je ne comprends pas la Parole de Dieu » , c’est soit qu’elles ne connaissent pas encore Dieu — elles n’ont pas de relation avec Christ et donc pas la capacité spirituelle de comprendre — soit qu’elles ne la lisent pas. Lire la Bible demande du travail, des efforts, de la volonté et de l’engagement. Mais si on s’y plonge, si on commence à chercher, on découvre vite que ce livre est vraiment unique. Il change la vie. Vous pouvez lui faire confiance !
Alors je vous encourage : prenez cet engagement. Si vous ne le faites pas déjà, commencez à passer du temps chaque jour dans la Parole de Dieu. Vous ne comprendrez pas tout, mais ce que vous comprendrez suffira à transformer votre vie.
Quand vous plongez dans la Parole de Dieu, et qu’elle pénètre votre vie, ça ne peut que produire un immense impact. J’en suis profondément convaincue. C’est pourquoi je vous propose ce défi : passer du temps chaque jour dans la Parole de Dieu.
Peut-être que ça voudra dire passer un peu moins de temps sur les réseaux sociaux, ou à lire d’autres livres, ou à pratiquer certains loisirs. Mais je veux vous assurer : ça en vaut la peine. Recevoir chaque jour votre portion de la Parole de Dieu aura un effet immense sur votre vie.
Dannah : Oui, c’est tellement vrai — et on peut commencer dès aujourd’hui ! Mais, et c’est un petit ‘mais’, ne cherchons pas à en faire trop d’un coup, peut-être, juste lire un chapitre par jour et noter ce que Dieu nous a appris à travers ce passage. Si on arrive à prendre cette habitude, on va voir qu’on va aimer Dieu et sa Parole de plus en plus, et, on aura envie d’y passer encore plus de temps.
Cette année la conférence True Woman a eu lieu en octobre et elle a eu pour thème : « Contemple les Merveilles » de la Parole de Dieu. On a pu écouter des messages puissants d’orateurs et d’oratrices connus dans le monde entier : Mary Kassian, Kevin DeYoung, Nancy DeMoss Wolgemuth, Jackie Hill Perry, Kelly Needham… La louange a été dirigée par Shane & Shane, et ils ont même préparé un nouveau chant spécialement pour notre conférence. Si vous avez manqué la conférence, vous pouvez trouver plus d’infos sur elle sur notre site internet reveillenoscoeurs.com à la rubrique événement.
L’un de nos ateliers a été animé par Scott Lindsey. Dans le temps qu’il nous reste aujourd’hui sur Réveille nos cœurs, on va écouter une partie d’une interview qu’il a donnée. Scott Lindsey est un expert dans l’utilisation de la technologie pour approfondir l’étude de la Bible. Mais il nourrissait déjà son amour pour la Parole de Dieu dans les années 90, avant même de se lancer dans des méthodes high-tech d’étude biblique. C’est François Reymond qui lui prête sa voix.
Nancy : En fait, Scott, comment as-tu rencontré le Seigneur?
Scott Lindsey : J’ai rencontré Dieu pendant mon service militaire. J’étais dans l’Armée de l’Air, quelques mois avant le début de la guerre du Golfe. Un soir, j’ai été invité à un service d’évangélisation dans une église à Phoenix. J’ai entendu l’Évangile pour la première fois, et ça a bouleversé ma vie. J’étais une nouvelle créature en Christ. Le lendemain matin, mes colocataires pensaient que j’avais perdu la tête, parce que je parlais de Jésus et je lisais ma Bible. Et, chose incroyable, le Seigneur s’est servi de mon témoignage, et deux de mes colocataires ont donné leur vie au Seigneur dans les six mois qui ont suivi. C’était merveilleux.
Nancy : Donc, en tant que tout nouveau chrétien, tu avais déjà cette faim de plonger dans la Parole de Dieu.
Scott : Je voulais tellement connaître le Seigneur. C’était mon désir le plus fort.
Nancy : Ça, c’est essentiel. Parce que pour celles qui trouvent l’étude de la Bible ennuyeuse, dans notre monde obsédé par le divertissement, il faut rappeler que l’objectif, ce n’est pas juste de savoir ce qu’il y a dans la Bible. Le but, c’est de connaître le Seigneur. Si on veut le connaître, c’est là qu’il s’est révélé. Et donc, Scott, cette faim de le connaître, dès le début, c’est ce qui t’a poussé à étudier la Parole.
Scott : Oui. Puis, après cette période, la guerre du Golfe a commencé et j’ai reçu mes ordres pour partir à l’étranger. J’étais un peu inquiet, parce que je savais que l’environnement militaire n’est pas toujours propice à la croissance spirituelle.
Nancy : C’est sûr qu’on ne peut pas vraiment dire que c’est un cocon spirituel.
Scott : Exactement. Beaucoup de tentations, et beaucoup de gens opposés à ma nouvelle foi. Alors, avec ma solde et un sac marin, je suis allé dans une librairie chrétienne. On est autorisé à emmener deux sacs quand on part à l’étranger. J’ai dit au responsable : « Je suis un nouveau croyant. Je ne sais rien, et j’ai besoin de m’équiper. » On a parcouru toute la librairie et on a rempli ce sac de livres : Bill Bright, Josh McDowell, des livres d’apologétique, et un survol de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Pendant les deux années à l’étranger, je me suis fait ma propre « mini-école biblique » . J’étais l’étudiant, le prof… et j’ai même reçu mon propre diplôme ! J’avais tellement faim de la Parole. Je voulais savoir ce que je croyais désormais. Je voulais connaître ce merveilleux Sauveur qui m’avait racheté. C’est là que tout a commencé.
Après mon service, je suis entrée dans le ministère. Puis, le Seigneur a ouvert une porte pour rejoindre Logos, là où je travaille aujourd’hui. Je suis vraiment passionné par ce qu’on fait, parce que je suis profondément préoccupé par le déclin de l’étude biblique. Je crois que c’est une façon de redresser cette tendance et de ramener les gens à la Parole de Dieu.
Nancy : Je sais que nous partageons la même préoccupation, toi et moi. Tu parles dans des conférences partout dans le pays, et moi, je rencontre des femmes un peu partout aussi. Et l’une des choses qu’on constate souvent, c’est que les gens ne connaissent pas la Parole de Dieu. C’est ce que tu constates, toi aussi ?
Scott : J’ai l’immense privilège de travailler avec beaucoup de merveilleux ministères dont l’unique mission est l’étude de la Bible. Et ce que j’entends de la plupart de ces ministères qui enseignent aux gens à étudier et à plonger dans la Parole, c’est un constat troublant : le déclin qu’ils observent dans le corps de Christ, dans la recherche de la Parole de Dieu.
On voit cette tendance, nous aussi. Et on pense que ce qu’on fait aide à y répondre, parce qu’aujourd’hui, tout le monde passe au numérique.
Quand on demande aux gens : « Pourquoi est-ce que vous n’étudiez pas la Parole de Dieu ? » , la raison numéro un qu’on entend, c’est : « Je n’ai pas le temps. » Ce n’est pas forcément qu’ils ne veulent pas, mais… Le deuxième motif qu’on entend souvent, c’est : « Je ne sais pas par où commencer. » Donc soit on n’a pas assez de temps, soit on ne sait pas comment s’y prendre.
Et pour celles qui disent ça, souvent, elles ont déjà fait des études bibliques « papier » . Vous savez, avec une concordance, un commentaire, une Bible, des surligneurs… C’est un processus long, parfois fastidieux, qui prend du temps.
Ce qui m’a vraiment surpris, en tant que parent, c’est une statistique : la tranche d’âge 14–18 ans, d’ici la fin de leurs études universitaires, aura appris plus de 75 % de ce qu’elle sait par voie électronique. Les parents doivent comprendre ça. Les pasteurs doivent aussi le comprendre. Les responsables d’église aussi. Le problème, c’est qu’on continue à leur imposer un modèle papier.
Dans les conférences, je fais parfois une petite expérience pour illustrer ça. Je dis : « Tous ceux de 25 ans et moins, ne répondez pas à ma question pour l’instant. Tous ceux de plus de 25 ans, répondez à haute voix à la question que je vais poser. » Je leur dis : « Je vais vous dire un mot, et vous me dites tout de suite le premier mot qui vous vient à l’esprit. » Le mot que je dis, c’est « étude » .
Tous les adultes plus âgés disent : « livres » . Pour eux, étude = livres. Puis je pose la même question à celles et ceux de 25 ans et moins : étude ? Et là, la réponse, c’est : « ordinateur » . Ou : « numérique » , « Kindle » , « iPhone » , « Google » , etc.
Pour les parents qui écoutent, c’est souvent un choc, parce qu’ils sont frustrés que leurs jeunes ne soient pas enthousiastes à l’idée d’étudier la Bible… mais le problème, c’est qu’on leur impose encore le papier, alors que ce n’est pas comme ça qu’ils ont l’habitude d’apprendre.
Nancy : Avant la Réforme, au Moyen Âge, pendant des siècles, l’état d’esprit était que seuls les responsables spirituels devaient étudier la Parole. Les laïcs devaient juste accepter ce qu’on leur disait. Ils devaient écouter les prêtres prêcher ou étudier la Parole, mais eux ne la lisaient pas pour eux-mêmes.
L’un des principes clés de la Réforme, c’était que les gens ordinaires puissent lire la Parole de Dieu dans leur langue, avoir leur propre Bible, et l’étudier eux-mêmes — avec, bien sûr, l’aide de personnes qui avaient étudié les Écritures plus en profondeur.
Je pense qu’on a besoin d’une nouvelle Réforme aujourd’hui pour que, nous aussi, en tant que laïcs, on retourne à l’étude personnelle de la Parole. Parce qu’on a tendance à penser : « Oh, je vais laisser le pasteur (ou tel ou tel théologien ou auteur) le faire à ma place. » Mais non ! On veut vous dire, à vous qui nous écoutez aujourd’hui: « Oui, vous pouvez étudier la Parole vous-même, et il faut que vous le fassiez. »
Scott : Je suis tellement reconnaissant de vivre à notre époque, avec internet, la radio et la télévision. On a maintenant accès à certains des meilleurs enseignements bibliques qui existent. Réveille Nos Cœurs, par exemple — ma femme en est une grande fan. C’est formidable d’entendre la Bible expliquée par des personnes qui ont consacré leur vie à l’étude des Écritures. Mais ça, ce n’est pas une excuse pour ne pas étudier la Bible soi-même. Vous ne pouvez pas vivre sur la foi de quelqu’un d’autre. Oui, ces enseignants peuvent vous édifier, ils peuvent mieux comprendre certaines choses…
Nancy : Mais ce n’est pas un substitut à l’étude que l’on fait soi-même.
Scott : Je crois qu’aujourd’hui, il y a un peu une échappatoire, une excuse. On se dit : « On a tellement de bons enseignements accessibles… pourquoi est-ce que je devrais m’y mettre moi-même ? »
Nancy : Les autres font tout le travail… et récoltent toute la bénédiction. Moi, je veux dire à nos auditrices : si vous faites vous-même un peu de ce travail, si vous creusez, même quelques minutes par jour, vous allez goûter à la joie, à la bénédiction et à la récompense que le Seigneur donne à celles qui plongent dans sa Parole.
Scott : Laissez-moi vous lancer un défi : c’est formidable d’être dans une bonne église et d’y impliquer vos enfants. Mais si vos enfants ne voient pas que la Parole de Dieu est une priorité dans votre vie… Si, mamans et papas, ils ne vous voient pas étudier la Bible, ils ne vous voient pas lire les Écritures, vous ne pouvez pas vous attendre à ce que ce qu’ils le fassent d’eux mêmes.
Nancy : S’ils ne voient pas que ça compte pour vous, pourquoi est-ce qu’ils penseraient que c’est important pour eux ?
Scott : L’une de mes citations préférées, que je donne souvent en fin de conférence, vient de Howard Hendricks : « On en sait assez pour posséder une Bible, mais pas assez pour que la Bible nous possède. » Et c’est vraiment mon objectif. Je veux que la Bible sature tellement mon esprit, ma vie, ma marche que je me soumette complètement à son autorité et que je marche selon elle. Plus je fais ça, plus mon mariage est en bonne santé, meilleure est ma relation avec mes enfants, meilleur est mon travail, meilleures sont mes amitiés. C’est vraiment proportionnel au temps que je passe avec Jésus dans sa Parole.
Nancy : Merci beaucoup, Scott. Et j’encourage chacune de vous à avancer dans ce domaine : à cultiver dans votre cœur, dans la vie de vos enfants, et dans celle de toutes les personnes que vous influencez, un amour pour la Parole de Dieu. C’est la chose la plus gratifiante à rechercher dans sa vie.
Dannah : Scott Lindsey est, comme on l’a dit, un expert dans l’utilisation de la technologie pour étudier la Bible. Il aide des hommes et des femmes à entrer dans la Parole de Dieu et à laisser la Parole entrer en eux grâce à un logiciel d’étude biblique appelé Logos. Et d’ailleurs, c’est mon outil préféré quand j’étudie la Parole. Vous trouverez un lien vers ce logiciel dans la transcription de cette émission.
Nous espérons que vous serez au rendez-vous pour le prochain épisode de Réveille nos cœurs.
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Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 ©
Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann, et François Reymond.
Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille Nos Cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ.
