
La vraie force de la féminité
Jeannette : Aujourd’hui, on va parler d’un sujet essentiel… mais pas toujours facile à aborder : la féminité. Qu’est-ce que ça veut dire, être une femme aujourd’hui ? Et comment est-ce qu’on vit pleinement notre féminité, entre ce que le monde nous dit… et ce que Dieu dit dans sa Parole ?
Pasteur John Piper : Que j’aime les femmes dans mon Église qui tiennent bon lorsque tout s’écroule autour d’elles ! Oh, comme la grâce et la gloire de Dieu brillent dans leur vie ! Cette théologie, cette compréhension de Dieu, ne mène pas à une féminité vacillante ou fragile, mais à la vraie féminité. En fait, la compréhension du but ultime de Dieu mène à une époustouflante compréhension de ce rôle.
Jeannette : Une époustouflante compréhension de ce rôle…. Vraiment ? On sait que parfois, la féminité biblique peut être vue comme quelque …
Jeannette : Aujourd’hui, on va parler d’un sujet essentiel… mais pas toujours facile à aborder : la féminité. Qu’est-ce que ça veut dire, être une femme aujourd’hui ? Et comment est-ce qu’on vit pleinement notre féminité, entre ce que le monde nous dit… et ce que Dieu dit dans sa Parole ?
Pasteur John Piper : Que j’aime les femmes dans mon Église qui tiennent bon lorsque tout s’écroule autour d’elles ! Oh, comme la grâce et la gloire de Dieu brillent dans leur vie ! Cette théologie, cette compréhension de Dieu, ne mène pas à une féminité vacillante ou fragile, mais à la vraie féminité. En fait, la compréhension du but ultime de Dieu mène à une époustouflante compréhension de ce rôle.
Jeannette : Une époustouflante compréhension de ce rôle…. Vraiment ? On sait que parfois, la féminité biblique peut être vue comme quelque chose de faible, une femme qui n’a pas d’influence, cachée derrière son mari, qui ne dit rien etc… Une image pas forcément très positive.
Vous écoutez “Réveille Nos coeurs” et c’est aujourd'hui le premier de deux épisodes consacrés au thème de “La féminité dans le dessein de Dieu.”
Si vous aimez prendre des notes, ou avoir une version écrite sous la main, je vous invite à aller sur notre site reveillenoscoeurs.com, et sous ‘podcasts’ vous trouverez les transcriptions.
Nancy : Il y a aujourd’hui, dans notre société, des voix qui essaient de nous faire croire que le dessein de Dieu pour nous serait restrictif… qu’il nous affaiblirait… qu’il ferait de nous des femmes sans valeur, sans force, soumises à un schéma dépassé.
Mais ce que vous allez entendre aujourd’hui, c’est tout le contraire.
La réalité… c’est que beaucoup de femmes ont vu leur vie être transformée quand elles ont découvert et compris ce qu’est la vraie féminité. Beaucoup d’entre nous à RNC ont vécu ça. Ça nous a ouvert les yeux et nous a donné tant de liberté et d'épanouissement.
Alors comment la féminité biblique peut-elle être comprise et vécue dans un monde où la vision de la femme et de son rôle est souvent en contradiction avec les principes bibliques ? C’est une vraie question…
On le voit bien autour de nous : tout le monde a sa propre idée sur la féminité. Nous sommes poussées à croire que pour être une “vraie femme”, il faut s’affirmer et ne surtout dépendre de personne. Il ne faut pas se laisser enfermer dans des rôles “traditionnels” ou être “soumise”. Le message est clair : tu dois te construire par toi-même, tracer ta propre voie, et surtout… ne pas te laisser dicter ta place.
Mais quand on ouvre la Bible, on découvre une autre vision. Une vision profondément belle, équilibrée, qui nous appelle à refléter Jésus, dans notre identité même de femme. Dieu ne nous a pas créées par erreur. Il a pensé la femme avec intention et amour, avec des dons uniques, une sensibilité particulière, et une mission incroyablement précieuse.
Dans les Écritures, la féminité n’est pas une faiblesse. C’est une force tranquille, remplie de sagesse, de compassion, de courage aussi. C’est vivre selon ce que Dieu a prévu pour nous : aimer, encourager, porter du fruit, bâtir autour de nous. Et oui, parfois ça passe par des rôles qui vont à contre-courant de ce que le monde valorise : être une épouse, une maman, une servante fidèle... mais il y a une telle beauté dans cette obéissance-là.
Pour en parler aujourd’hui, on va écouter John Piper, un pasteur qui a invité les femmes à revoir leur perception de la féminité, lors d’une conférence “True Woman” il y a quelques années.
Dans son message, John Piper fait référence au Manifeste “True Woman”. Ce manifeste a été rédigé à l’origine pour répondre à la confusion croissante autour de ce que ça signifie d’être un homme ou une femme, et comment cette identité est à vivre au sein de la famille et de la société.
Il s’agit d’une déclaration claire et concise qui résume les principes fondamentaux que l’on trouve dans la Bible de ce que veut dire être une “vraie femme” de Dieu, une femme selon le cœur et le dessein de Dieu. Ce Manifeste True Woman, vous pouvez le trouver sur notre site reveillenoscoeurs.com
Voici donc maintenant la première partie de ce message du pasteur John Piper; c’est David Sautel, professeur à l'Institut Biblique de Genève, qui lui prête sa voix.
Pasteur John Piper :
Prions ensemble.
Psaume 16.1-11 - Garde-moi, ô Dieu, car je cherche refuge en toi ! Je dis à l’Éternel : « Tu es mon Seigneur, tu es mon bien suprême. » Les saints qui sont dans le pays, les hommes pieux, sont l’objet de toute mon affection. On multiplie les idoles, on court après les dieux étrangers, mais moi, je ne verse pas d’offrandes de sang en leur honneur, je ne mets pas leur nom sur mes lèvres.
Éternel, c’est toi qui es ma part et la coupe où je bois, c’est toi qui m’assures mon lot. Un héritage délicieux m’est attribué, une belle possession m’est accordée. Je bénis l’Éternel, car il me conseille ; même la nuit mon cœur m’instruit. J’ai constamment l’Éternel devant moi ; quand il est à ma droite, je ne suis pas ébranlé. C’est pourquoi mon cœur est dans la joie, et mon esprit dans l’allégresse. Même mon corps reposera en sécurité, car tu n’abandonneras pas mon âme au séjour des morts, tu ne permettras pas que ton bien-aimé connaisse la décomposition. Tu me fais connaître le sentier de la vie ; il y a d’abondantes joies dans ta présence, un bonheur éternel à ta droite.
Seigneur, je prie pour que ta Parole progresse et triomphe en ces jours, que ma bouche soit préservée de l’erreur et de la folie et que seules des paroles utiles à l’édification et pleines de grâce en sortent. Je prie pour que tu nous protèges du diable. Combien je te remercie de l’avoir désarmé, de l’avoir couvert de honte publiquement, d’avoir triomphé de lui quand tu as effacé notre dette et notre condamnation en les clouant à la croix ! Quelle liberté ! Inspire ces femmes au-delà de ce qu’elles peuvent imaginer comprendre.
Seigneur, ne nous laisse pas sous-estimer ce que tu pourrais vouloir accomplir dans ta souveraine bonté pour restaurer des mariages, sauver des enfants, guérir des églises et des cœurs souffrants. C’est peut-être le moment que tu as choisi. Alors, viens. Tu es le Dieu suprême. Par Christ, nous prions. Amen.
Mon objectif dans ce message est de clarifier autant que possible, à partir des Écritures, le sens ultime de la féminité.
Avant de commencer, je tiens à remercier Nancy Leigh DeMoss de m’avoir accordé ce privilège. Je ne le prends pas à la légère. C’est un grand privilège de m’adresser aux personnes que je crois être les plus influentes au monde… attention je fais une distinction entre autorité et influence, mais… vous avez un certain pouvoir, car une femme à genoux en prières peut faire bien davantage pour bousculer une nation que des hommes puissants autour d’une table. C’est pourquoi je pense que me tenir devant vous est une grande responsabilité. Je vous demande donc de prier dans vos cœurs que je ne gâche pas cette opportunité.
Ce que je vais dire est en lien avec le manifeste True Woman. Je l’ai lu plusieurs fois et je le considère vraiment comme un document fidèle, clair, sage et magnifique. Ce serait extraordinaire si des centaines de milliers de femmes s’engageaient de tout leur cœur à vivre ce qui est écrit dans ce manifeste.
Je voudrais commencer par clarifier mon approche et la manière dont je vais faire ce message en vous partageant une théorie, qui sera mon point de départ. C’est crucial que je vous le dise parce que cela vous aidera à comprendre pourquoi je prêche de la manière dont je prêche et pourquoi ce message aura la tonalité qu’il aura. En fait, je veux que vous puissiez saisir non seulement intellectuellement, mais aussi au plus profond de vous-mêmes, dans tout votre être, ce que je voudrais que mon message vous apporte.
Alors voici ma théorie : Une théologie faible produit des femmes faibles.
Je n’aime pas les femmes faibles. Je n’en ai pas épousé une. Et avec ma femme Noëlle, nous essayons d’élever Talitha, qui aura 13 ans samedi, pour qu’elle n’en devienne pas une.
L’opposé d’une femme faible n’est pas une femme effrontée, autoritaire, bruyante, contrôlante, impertinente, arrogante ou semblable à une amazone.
L’opposé d’une femme faible, c’est Marie Durand, 14 ans, qui, au XVIIe siècle en France, fut arrêtée et emprisonnée pour sa foi protestante. On lui a dit : « Tu peux sortir si tu dis : “J’abjure”. » Elle a écrit sur le mur de sa cellule : Je résiste, et elle y est restée pendant 38 ans, jusqu’à sa mort. Elle est restée fidèle.
Voilà l’opposé d’une femme faible.
Un autre exemple, c’est Gladys Staines. Vous vous souvenez de l’histoire, en 1999 ? Après avoir servi trois décennies avec son mari Graham en Inde auprès des lépreux, elle a appris que son mari et leurs fils, Phillip, 10 ans, et Timothy, 6 ans, avaient été brûlés vifs à l’arrière de leur voiture. Elle a déclaré aux journaux : « Je n’ai qu’un message pour le peuple indien : je ne suis ni amère ni en colère. Brûlons la haine et répandons la flamme de l’amour du Christ. »
L’opposé d’une femme faible, c’est sa fille, qui porte le joli prénom Esther. Lorsqu’on lui a demandé, à 13 ans, ce qu’elle pensait du meurtre de son père, elle a répondu : « Je loue le Seigneur d’avoir trouvé mon père digne de mourir pour lui. »
L’opposé d’une femme faible, ce sont Krista et Vicki, deux femmes de mon Église qui, ensemble, ont subi 65 interventions chirurgicales pour des « malformations » dues au syndrome d’Apert et à l’hypertélorisme. Elles écrivent : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et je le reconnais bien. » (Psaume 139.14). Krista dit : « Même si ma vie a été difficile, je sais que Dieu m’aime et m’a créée exactement telle que je suis. Il m’a appris à persévérer et à lui faire confiance, plus que tout. »
L’opposé d’une femme faible, c’est Joni Eareckson Tada, qui donnerait beaucoup pour être ici avec nous. Après quarante-et-un ans en fauteuil roulant, elle prie : « Merci, merci pour ce fauteuil roulant. En goûtant à l’enfer dans cette vie, j’ai été poussée à réfléchir sérieusement à ce qui m’attend dans la suivante. Cette paralysie est ma plus grande miséricorde. »
L’opposé d’une femme faible, c’est Suzie. Il y a quatre ans, son mari, âgé de 59 ans, est décédé, puis un mois plus tard, elle a appris qu’elle avait un cancer du sein, et dans la foulée sa mère est morte. Mais ensuite, un miracle s’est produit. Elle m’a écrit : « Maintenant, je vois que je pleurais pour le mauvais type d’aide. Je vois que ma pire souffrance est mon péché : mon péché d’égocentrisme et d’apitoiement. Je sais qu’avec sa grâce, sa bonté aimante et son aide miséricordieuse, mes pensées peuvent être réformées et ma vie transformée pour ressembler davantage à son Fils. »
Une théologie faible produit des femmes faibles. C’est mon hypothèse pour commencer ce message.
Une théologie faible ne donne pas à une femme un Dieu assez grand, assez fort, assez sage, assez bon pour affronter les réalités de la vie de manière à glorifier Dieu et son Fils, en toutes circonstances. Elles croient en un Dieu qui n’est pas assez grand.
Une théologie faible est gangrenée par un point de vue centré sur la femme, ou plus généralement centré sur l’homme, l’humain.
Une théologie faible n’a pas la fondation de granit de la souveraineté de Dieu. Elle n’a pas non plus la structure d’acier des grands desseins de Dieu pour toute l’humanité, y compris ses facettes les plus sombres.
Alors voilà ce que sera le cœur de mon message : la féminité fait partie du dessein de Dieu.
Je veux donner du sens à la véritable féminité.
Et je commence en rappelant cette structure d’acier, le fait que Dieu a un dessein, un but ultime pour toutes choses.
Le dessein ultime de Dieu pour l’univers, pour l’histoire et pour votre propre vie, c’est de manifester la gloire de Christ dans sa plus haute expression : dans sa mort afin de transformer un peuple rebelle pour en faire son épouse.
C’est pour cela que l’univers existe : pour manifester la gloire de la grâce de Dieu dans sa plus haute expression, lorsque le Fils de Dieu meurt afin de transformer un peuple rebelle pour en faire son épouse.
C’est pour cela que l’univers existe : pour manifester la gloire de la grâce de Dieu dans sa toute sa magnificence, lorsque le Fils de Dieu meurt afin de transformer un peuple rebelle pour en faire son épouse.
Tout existe pour que cela puisse arriver. Tout existe pour souligner cela et en démontrer la grandeur, et cela vous inclut aussi, vous.
Le dessein ultime de Dieu en créant le monde et en choisissant de le laisser devenir ce monde brisé par le péché, c’est que la grandeur de la gloire de Christ soit mise en lumière alors qu’il a racheté son épouse rebelle au prix de sa vie.
Ce que je dis repose sur des textes bibliques. Permettez-moi de vous en citer quelques-uns.
Dans Apocalypse 13.8, il est question d’un livre. Dieu parle de noms qui y sont inscrits, et ceux dont les noms y sont inscrits ne se prosternent pas devant la bête. Voici comment termine le verset : « dans le livre de vie de l’Agneau offert en sacrifice, et ce dès la création du monde. » Avant même que le monde n’existe, des noms étaient déjà inscrits dans un livre, ce livre est le livre de vie de l’Agneau immolé. C’est extraordinaire. Avant que Dieu ne commence sa création, lorsque rien n’avait encore été appelé à l’existence, Christ était crucifié dans la pensée de Dieu, pour des péchés qui n’existaient pas encore dans l’univers. C’est stupéfiant. Ce n’est pas une vision chétive des choses, et cela ne produit pas des croyantes faibles. Il est incroyable de penser que Dieu planifiait la mort et le sacrifice de son Fils avant même que l’univers soit créé !
Pourquoi a-t-il fait ça ? Voici le second texte : Éphésiens 1.5-6. « Dans son amour, il nous a prédestinés à être ses enfants adoptifs par Jésus-Christ,[...] pour célébrer la gloire de sa grâce... »
Célébrer la gloire de sa grâce ! C’est le summum, il n’y a rien de plus grand ! Ce n’est pas à comprendre comme une escale dans l’attente d’autre chose ou un moyen pour atteindre quelque chose. Lorsque vous arrivez à la louange de la gloire de la grâce de Dieu, vous êtes arrivées à destination ! Dieu l’avait prévu ainsi comme l’apogée, le but ultime, suprême, Christ qui rachète, au prix de sa vie, son épouse — vous et moi. Sa grâce dans sa plus haute expression.
Enfin regardez Éphésiens 5.25-27 « Maris, aimez votre femme comme Christ a aimé l’Église » . Ici on a le parallèle entre l’amour des époux pour leur femme et Christ pour l’église — et, je continue il « s’est donné lui-même pour elle afin de la conduire à la sainteté après l’avoir purifiée et lavée par l’eau de la parole, pour faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. »
Prenez ces trois textes (Apocalypse 13.8, Éphésiens 1.5-6 et Éphésiens 5.25-27), voilà ce qu’ils disent :
Le dessein ultime de toutes choses est la louange de la gloire de la grâce de Dieu, manifestée de façon suprême au Calvaire, lorsque le Fils de Dieu a donné sa vie pour racheter et purifier son épouse, issue d’un peuple rebelle destiné à la perdition.
C’est l’apothéose, le bouquet final. Et c’est la raison pour laquelle Dieu a créé le monde. C’est aussi la raison pour laquelle il vous a créées.
La question maintenant c’est : la véritable féminité dans tout ça ?
Ça n’a rien de petit, de faible, le fait que Dieu ait créé l’univers et qu’il gouverne toutes choses pour faire éclater sa grâce dans le sacrifice de son Fils pour un peuple indigne, afin que ce peuple devienne son heureuse épouse pour l’éternité. Ça n’a rien de faible ou de chétif. C’est de l’acier. C’est du granit. C’est une solide fondation sur laquelle votre âme peut s’appuyer même lorsque tout autour d’elle semble s’effondrer.
Que j’aime les femmes dans mon Église qui tiennent bon lorsque tout s’écroule autour d’elles ! Oh, comme la grâce et la gloire de Dieu brillent dans leur vie ! Après 28 ans passés auprès d’elles, j’ai vécu des choses dures et enterré bien des enfants. Cette théologie, cette compréhension de Dieu, ne mène pas à une féminité vacillante ou fragile, mais à la vraie féminité. En fait, la compréhension du but ultime de Dieu mène à une époustouflante compréhension de ce rôle.
Ce que nous voyons dans ces trois textes, et d’autres pourraient venir les compléter, c’est que la masculinité et la féminité font partie du dessein ultime de Dieu. Ce n’est pas une idée qui est apparue après coup pendant la création, ou après le plan de la croix, ce ne sont pas des détails annexes au dessein de Dieu dans lequel Christ meurt pour faire resplendir la grâce de Dieu. C’est une partie intégrante de son dessein. C’est stupéfiant, incroyable.
Oh, mesdames, comme je prie pour que vous cessiez d’avoir une conception erronée de la féminité, car Dieu, comme toutes choses dans sa création, l’a spécifiquement voulu, pensé au sein de son plan éternel. Et vous savez, il y a comme une malédiction pour la nature humaine c’est de banaliser les choses. Le grand problème avec la télévision et les films, ce n’est pas tant le sexe ou la violence, c’est la banalité. C’est vivre chaque jour comme si….. Comme si la télévision était importante ! Alors que non ! Aujourd’hui elle est là, demain, demain tout disparaîtra. Puis viendra l’éternité, les choses invisibles, les choses qui ont vraiment de l’importance.
Vous pouvez donner à chaque moment les plus simples comme les plus profonds de votre existence, un tout autre sens si vous comprenez que la féminité se trouvait aussi au cœur du dessein de Dieu pour cet univers, dessein qui a atteint son apogée lorsque Christ, l’époux, a racheté son épouse.
Nancy : Je crois qu’on comprend mieux pourquoi il y a tant de voix, actuellement, qui s’élèvent pour nous faire croire que le plan de Dieu pour les femmes est trop restrictif… qu’il va nous limiter, nous rendre faibles, sans valeur, sans impact… Effectivement, c’est très, très loin de la vérité. Le plan de Dieu pour les femmes repose sur quelque chose de grandiose : révéler la gloire de Christ, lui qui s’est offert pour transformer un peuple rebelle en une épouse aimée, pure, et consacrée.
Dans le prochain épisole, dans la suite du message de John Piper, on va explorer ensemble la beauté et la sagesse du dessein de Dieu pour la femme. Et nous reparlerons aussi de cet outil qu’on aimerait vous faire découvrir : le Manifeste True Woman.
Ce manifeste est une déclaration de foi et de vision biblique. Ce document a été conçu pour nous aider à intérioriser les vérités de la Parole, à clarifier la mission que Dieu nous a confiée en tant que femme, et à réaligner notre vie sur son dessein qui est parfait.
Pourquoi un tel document ? Parce qu’on vit dans une époque de grande confusion. Depuis des décennies, notre culture s’est éloignée de l’autorité de la Bible. Ce qu’on observe aujourd’hui, c’est une véritable attaque contre les valeurs chrétiennes – et en particulier contre ce que la Parole enseigne sur l’homme, la femme, le mariage, la famille.
Le féminisme et les idées qu’il véhicule sont devenus la norme. C’est dans l’air qu’on respire. Et souvent, même sans le vouloir, nous avons intégré cette façon de penser. On l’a absorbée, parfois inconsciemment. C’est pourquoi il est si important de revenir à la lumière de la Parole, pour comprendre comment Dieu voit les choses.
Le Manifeste True Woman est une réponse claire et ancrée dans la Bible dans ce moment historique que nous traversons. Il nous offre une explication, une direction, une correction parfois, et surtout un appel à l’unité pour les femmes de Dieu qui veulent marcher dans la vérité et voir un authentique réveil dans leurs vies.
Jeannette : Être une “vraie femme” ou une femme selon le cœur de Dieu, ce n’est pas signer un document ou suivre un modèle extérieur. C’est une question de cœur. C’est vivre en relation avec Christ, sous sa seigneurie, remplie de son Esprit, et alignée avec sa Parole.
Ce manifeste est surtout un outil. Ce qui compte, c’est que l’Évangile pénètre nos vies, que le Saint-Esprit vienne nous transformer, et que nos vies reflètent la beauté de Jésus. C’est lui qui fait de nous des femmes selon son cœur… des femmes qui le glorifient.
Et si vous voulez vivre cette vision en communauté, nous avons la grande joie de vous annoncer que la conférence True Woman 2025 aura lieu du 2 au 4 octobre à Indianapolis, avec une retransmission en direct en français. Le thème de cette année : Les merveilles de la Parole. Une occasion à ne pas manquer pour être fortifiée et encouragée. Vous trouverez le lien pour vous inscrire sur notre site internet reveillenoscoeurs.com. Et c'est gratuit pour toutes les auditrices francophones !
Pour l’heure, je vous dis : à très bientôt pour la suite de ce podcast sur la féminité.
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Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 ©
Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.
Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille Nos Cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ.