
Équipées dans le désert
Test
Leslie Basham : Quand des difficultés surgissent dans notre vie, souvent on ne voit plus que les problèmes auxquels on fait face. Mais Dieu, lui, voit une occasion de nous enseigner quelque chose de nouveau.
Nancy Leigh DeMoss : Ce que vous ne savez pas, quand vous vous débattez dans votre traversée du désert, c’est que Dieu est peut-être en train de vous préparer, de vous équiper et de vous façonner pour l’avenir. Alors, recherchez-le, même dans le désert. Laissez-le vous former. Laissez-le vous enseigner. Laissez-le vous équiper et vous préparer.
Leslie Basham : Vous écoutez Réveillez Vos Cœurs. On a déjà bien avancé dans cette série qui s'appelle Traverser les déserts de la vie.
Le désert est un lieu d’entraînement formidable — c’est vrai, ce n’est pas toujours agréable ni confortable, mais… c’est efficace. Dans les derniers épisodes, on a cherché à mieux comprendre …
Test
Leslie Basham : Quand des difficultés surgissent dans notre vie, souvent on ne voit plus que les problèmes auxquels on fait face. Mais Dieu, lui, voit une occasion de nous enseigner quelque chose de nouveau.
Nancy Leigh DeMoss : Ce que vous ne savez pas, quand vous vous débattez dans votre traversée du désert, c’est que Dieu est peut-être en train de vous préparer, de vous équiper et de vous façonner pour l’avenir. Alors, recherchez-le, même dans le désert. Laissez-le vous former. Laissez-le vous enseigner. Laissez-le vous équiper et vous préparer.
Leslie Basham : Vous écoutez Réveillez Vos Cœurs. On a déjà bien avancé dans cette série qui s'appelle Traverser les déserts de la vie.
Le désert est un lieu d’entraînement formidable — c’est vrai, ce n’est pas toujours agréable ni confortable, mais… c’est efficace. Dans les derniers épisodes, on a cherché à mieux comprendre les implications spirituelles des traversées du désert. On a aussi énoncé différentes raisons pour lesquelles Dieu nous mène à travers de tels passages de la vie. D’ailleurs, si vous avez manqué un ou plusieurs épisodes de cette série, vous pouvez les trouver sur reveillenoscoeurs.com. Voici maintenant la suite, où on va en savoir davantage sur les raisons pour lesquelles on traverse de tels déserts.
Nancy Leigh DeMoss : Pendant que je préparais cette série sur les déserts, j’ai envoyé un e-mail à notre équipe de Réveille Nos Cœurs. J’ai simplement demandé à nos collaborateurs et à leurs conjoints : « Parlez-moi de vos traversées du désert. Quel genre de désert avez-vous traversé ? Peut-être même que vous en traversez un en ce moment ? Qu’avez-vous appris dans ces moments-là ? »
J’ai été étonnée — enfin, je suppose que je n’aurais peut-être pas dû l’être — de voir combien de personnes avec qui je travaille, des gens que je connais, que j’aime, traversent des déserts difficiles alors que je n’en avais aucune idée. Si vous regardez autour de vous dans cette pièce, dans votre église, ou si vous pensez simplement aux personnes que vous connaissez, il y a probablement plus de gens que vous ne le croyez qui vivent des traversées du désert.
En fait, il se peut que vous soyez vous-mêmes dans le désert, et que vous pensiez :
« Personne ne sait ce que je vis en ce moment. » Mais c’est pourtant bien ce que vous ressentez dans votre cœur. Et je crois que cela nous aide de nous rappeler que c’est une expérience commune. Si vous êtes une enfant de Dieu, vous ne pouvez pas éviter les expériences de désert.
Peut-être que vous ne vous trouvez pas dans un désert en ce moment. Ne vous inquiétez pas… ça viendra. Alors, si vous avez l’impression que cette série ne vous concerne pas pour l’instant, n’arrêtez pas d’écouter ce podcast. Nous connaissons toutes ce genre d’expériences. Et lorsqu’on les regarde avec du recul, ces déserts se révèlent précieux. Marcher avec Dieu, par la foi, à travers ces déserts nous fait grandir et renforce notre intimité avec lui.
L’une des femmes à qui j’avais envoyé cet e-mail m’a répondu. Elle m’a parlé d’un désert de dix ans qu’elle traverse… une série de catastrophes, les unes après les autres, dans sa famille et autour d’elle — des problèmes relationnels, des soucis de santé, tant de choses. Mais elle a écrit ceci :
Au cœur du désert, j’ai recherché Dieu davantage, plus longtemps, plus profondément et avec plus de désespoir que lorsque je me trouvais au sommet de la montagne. Plus les sables du désert deviennent brûlants, plus ma recherche devient intense… une recherche de cette oasis de fraîcheur : de force, d’espérance, de bonté, de grâce, de puissance et surtout de la présence de Dieu.
C’est peut-être justement là l’une des raisons pour lesquelles Dieu vous envoie parfois dans le désert, sachant que vous êtes davantage bénies lorsque vous le cherchez de tout votre cœur. Et malheureusement, vous n’avez pas vraiment ce rafraîchissement quand vous êtes au sommet de la montagne, dans ces conditions où il est facile de compter sur soi-même.
Mais quand vous vous retrouvez dans le désert, vous êtes souvent désespérées. Vous partez à la recherche de Dieu, une recherche intense de sa présence. Et je sais que mes moments les plus intenses de recherche de la présence divine, rafraîchissante et apaisante, ont été dans ces sables brûlants du désert.
Nous parlons ici des raisons pour lesquelles Dieu nous envoie dans le désert. On l’a dit :
- Il veut nous mettre à l’épreuve.
- Il veut nous rendre humble.
- Il veut nous enseigner.
- Il veut que nous apprenions à dépendre de lui, pour que vous marchions par la foi.
Parce que, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu. C’est pourquoi, dans le désert, Dieu vous dépouille de toute dépendance envers vous-mêmes ou envers les autres.
Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous plusieurs autres raisons pour lesquelles Dieu peut vous envoyer dans le désert. Et peut-être que vous vous dites : « Mais pourquoi aurais-je besoin de connaître ces raisons ? En quoi est-ce important ? Je suis dans le désert, c’est tout. »
Mais si vous comprenez un peu les buts de Dieu, cela vous aidera à mieux supporter cette épreuve, parce que vous pouvez vous rappeler les plans de Dieu. Et vous pouvez vous encourager vous-même en parlant à votre propre cœur. En lui disant: Il y a un but dans tout cela! Ce n’est pas dénué de sens. Ce n’est pas quelque chose d’abstrait. Il y a un but. Il y a une raison, que je puisse la voir ou non. Que je la comprenne ou non, du point de vue de Dieu, il y a bel et bien une raison.
Voici une autre explication pour laquelle Dieu vous envoie dans le désert, c’est qu’il veut vous préparer pour un service futur. Il veut vous former, vous équiper, vous façonner pour un ministère à venir — afin que vous soyez encore plus utiles pour lui, dans ce qu’il a prévu pour vous plus tard.
Dans cette série, nous avons vu l’expérience de Jésus dans le désert. On peut en lire le récit dans les évangiles de Matthieu, Marc et Luc. Chaque version nous donne des éclairages différents. Dans l’évangile de Luc, au chapitre 4, on lit qu’après l’épreuve du désert — quarante jours où il est tenté par Satan — Jésus est retourné en Galilée « revêtu de la puissance de l’Esprit » (verset 14).
C’est l’Esprit qui l’avait envoyé, conduit, poussé dans le désert. Dieu était avec lui dans ce désert. Jésus avait été baptisé, Dieu l’avait publiquement reconnu, il avait traversé ces quarante jours dans le désert… Quand tout cela fut terminé, il retourna en Galilée, prêt à commencer son ministère terrestre, revêtu de la puissance du Saint-Esprit.
La nouvelle de ce qu’il faisait se répandit dans tout le pays. Il enseignait dans leurs synagogues, et tout le monde l’appréciait.
Dieu vous a appelées à un ministère. Dieu veut vous utiliser plus tard, d’une manière dont vous n’avez même pas encore idée. Dieu veut vous préparer, il désire que vous le serviez ces prochaines et pour le reste de votre vie. Dieu utilise le désert pour vous y préparer.
Voulez-vous vous appuyer sur vous-même, sur votre propre force, sur vos propres capacités, pour vivre un train-train quoditien? Ou bien désirez-vous ce que je recherche moi aussi : un ministère marqué par la puissance surnaturelle du Saint-Esprit ?
C’est ce que je veux. Et c’est ce que vous voulez, en tant que maman. Vous ne voulez pas simplement survivre. Vous ne voulez pas juste passer votre vie à éduquer vos enfants, faire l’école à la maison, faire le ménage, cuisiner, entretenir votre foyer, aller au travail — vous ne voulez pas d’une vie routinière. Vous désirez que la puissance du Saint-Esprit repose sur vous.
Comment cela se produit-il ? Cette transformation se déroule souvent dans le désert. C’est là que Dieu vous prépare. C’est là qu’il vous équipe. C’est là qu’il vous façonne pour le ministère à venir.
C’était vrai pour Jean-Baptiste. Nous lisons dans Luc 1.80 :
« L’enfant grandissait et se fortifiait en esprit. Il resta dans les déserts jusqu’au jour où il se présenta devant Israël. »
Mais que faisait-il dans ce lieu isolé, retiré du monde, où il n’avait pas beaucoup d’interactions sociales ? Dieu préparait sa vie. Dieu façonnait son caractère. Dieu formait son cœur. Dieu lui confiait un message.
J’ai moi-même passé des années dans un ministère discret, parlant à de petits groupes de femmes, sans être sur le devant de la scène. Il y a même eu des moments où des gens autour de moi pensaient ou me disaient : « Vous devriez parler devant un public plus large. Vous devriez avoir un ministère plus visible. Il faut faire connaître ce que vous faites. »
Eh bien, je vais vous dire ceci : la pression du ministère public est tellement constante, tellement intense au quotidien, que je suis profondément reconnaissante pour ces années de ministère en coulisses, à chercher fidèlement le Seigneur, à grandir, à apprendre, à être mise au défi, à me former. Dieu me préparait. Il m’équipait. Il me travaillait. D’une certaine manière, ces années passées à étudier la Parole de Dieu ont été comme une traversée du désert.
Aujourd’hui encore, j’étudie la Parole de Dieu, et il m’arrive toujours de connaître des périodes de désert. Et quand cela arrive, je sais que Dieu est en train de me préparer pour l’avenir. Il est en train de nous préparer pour un ministère futur.
Tout grand serviteur du Seigneur a connu, d’une manière ou d’une autre, un temps ou une expérience dans le désert. Avant de devenir l’homme que Dieu a utilisé pour libérer son peuple, Moïse a passé quarante ans dans le désert. Là-bas, il a dû se sentir isolé, inutile, abandonné, et peut-être même penser : « Je ne servirai jamais à rien. » Pendant ces années-là, il n’avait aucune idée de la manière dont Dieu allait l’utiliser.
Vous non plus, vous n’en avez aucune idée aujourd’hui. Moi non plus, je ne sais pas ce que Dieu prévoit de faire avec nos vies dans l’avenir. Mais Dieu, lui, le sait. Et il sait exactement ce qu’il faudra pour nous y préparer.
Après sa conversion, l’apôtre Paul est allé dans le désert d’Arabie pendant jusqu’à quatorze ans, selon certains théologiens. Il n’écrivait pas d’épîtres. Il ne fondait pas d’églises. Il ne prêchait pas. Il écoutait Dieu qui lui révélait la vérité directement, par la puissance de l’Esprit.
Mais Dieu fait encore cela aujourd’hui, à travers sa Parole. Alors vous vous dites peut-être : « Pour moi, c’est vraiment des années dans l’ombre. J’ai ces trois petits à la maison. Je n’ai pas de ministère. » Eh bien, tout d’abord, c’est un immense ministère !
Ce que vous ne savez pas, lorsque vous vous débattez dans votre traversée du désert, c’est que Dieu est peut-être en train de vous préparer, de vous équiper et de vous façonner pour l’avenir. Alors, recherchez-le, même dans le désert. Laissez-le vous former. Laissez-le vous enseigner. Laissez-le vous équiper et vous préparer.
Dieu nous envoie dans le désert pour forger notre endurance, pour bâtir notre persévérance, pour nous entraîner aux combats à venir. Le peuple d’Israël allait entrer dans le pays promis, là où il y aurait des guerres. Il y avait des Cananéens, des Phéréziens, des Amoréens, des Hittites… et toutes sortes d’autres « -ites » dans le pays promis !
Ils n’étaient pas prêts pour la bataille à leur sortie d’Égypte. Alors Dieu les a envoyés dans le désert pour les préparer, pour renforcer leur endurance, pour les entraîner à affronter les géants qu’ils allaient rencontrer dans le pays.
Un auteur a dit un jour que Dieu ne veut pas que nous soyons de fragiles plantes élevées sous serre, mais des chênes battus par la tempête; pas des dunes de sable emportées par le vent, mais des rocs en granit capables de résister aux tempêtes les plus violentes. Alors, comment devient-on ce chêne battu par la tempête ? Comment devient-on ce roc qui peut tenir ferme au milieu de l’orage ? Comment développe-t-on l’endurance dans la vie chrétienne ? En passant par des déserts. En traversant des tempêtes.
Même la nature, même la biologie nous l’enseignent : s’améliorer demande des efforts, du travail, des épreuves, cela n’arrive pas tout seul. Pour donner naissance à un enfant, il y a du travail, il y a de la douleur. Pour atteindre ce beau résultat final, Dieu se sert des déserts pour forger l’endurance.
Je repense à certaines périodes du début de mon ministère. J’étais dans la vingtaine, et je me souviens avoir pensé : « C’est tellement difficile ! » Et aujourd’hui, quand je regarde en arrière, je me dis : « Oh, ces jours-là… c’était si facile, en fait. »
Quand vous avez eu votre premier enfant, certaines d’entre vous, vous êtes dites : « Oh là là, je ne vais jamais survivre à ça. C’est trop dur. Je n’ai pas les forces nécessaires. Je ne vais pas y arriver. » Et maintenant, certaines d’entre vous ont trois, quatre, cinq, six… huit enfants ! Ce n’est pas que ce soit devenu facile, mais quand vous repensez à l’époque où vous n’en aviez qu’un, vous vous dites : « Pourquoi est-ce que je me plaignais autant ? »
Qu’est-ce qui s’est passé ? Dieu s’est servi des épreuves pour travailler votre endurance. Vous pensiez que vous ne pourriez jamais survivre sans sommeil. Et maintenant, vous vous rendez compte que le sommeil n’est pas autant nécessaire que ça, qu’en réalité, vous pouvez tenir en dormant moins. Ce n’est pas facile. Mais Dieu utilise ces traversées du désert pour forger l’endurance, pour nous entraîner aux batailles futures.
Dieu utilise aussi le désert pour nous révéler sa grâce et sa gloire. Oui, il nous envoie dans le désert pour nous montrer sa miséricorde et sa splendeur.
Dans Exode 16, alors que le peuple d’Israël traversait l’un de ses déserts, Moïse et Aaron dirent à tout le peuple : « Le matin, vous verrez la gloire de l’Éternel » (verset 7). Où ces paroles ont-elles été prononcées ? Dans le désert.
Ce passage continue en disant :
« Tandis qu’Aaron parlait à toute l’assemblée des Israélites, ils se tournèrent du côté du désert, et voici que la gloire de l’Éternel parut dans la nuée. » (verset 10).
Nous l’avons vu plus tôt dans cette série : quand vous êtes dans le désert, et qu’il n’y a plus la pollution lumineuse des grandes villes, les étoiles du ciel brillent d’un éclat encore plus beau. Il n’y a pas moins d’étoiles dans le ciel si vous habitez en ville, mais vous ne pouvez pas les voir tant que vous n’êtes pas dans un lieu complètement noir.
Les enfants d’Israël ont pu voir la gloire de Dieu dans les nuits sombres du désert, et cela aurait été impossible quand tout allait bien. Ils ont vu la gloire et la grâce de Dieu.
Ésaïe, chapitre 40, un passage bien connu : « Une voix crie dans le désert : Préparez le chemin de l’Éternel, faites une route bien droite pour notre Dieu dans les endroits arides ! » (verset 3). Dieu vient à notre rencontre dans nos déserts. Et ce passage continue : « Alors la gloire de l’Éternel sera révélée, et au même instant tout homme la verra. » (verset 5).
Non seulement Dieu vous révèlera sa gloire dans votre désert, mais d’autres verront aussi la gloire de Dieu en vous. Je veux que ma vie soit de celles qui poussent les autres à dire : « Quel Dieu incroyable ! » Si je ne suis pas dépendante de la grâce de Dieu, si ma vie semble facile, sans épreuves, sans luttes, sans combats… qu’est-ce qui pourrait donner envie à d’autres de croire en la puissance de Dieu ?
Mais quand les gens me voient traverser des difficultés, des épreuves, des afflictions, des périodes de sécheresse ou d’adversité, et que je dis quand même : « Je vous continuer à le louer » , alors ils voient Dieu se manifester en moi dans ces moments-là. Ils voient la gloire et la grâce divine se refléter dans mon esprit, dans mes paroles, dans mon regard. Et là, non seulement je vois la gloire de Dieu, mais d’autres peuvent la voir aussi.
Ésaïe 35 dit : « Le désert et le terrain sec se réjouiront, la plaine aride exprimera sa joie et fleurira comme un narcisse […] On verra la gloire de l’Éternel, la splendeur de notre Dieu » (versets 1–2). C’est ça, l’essentiel, c’est pour sa gloire, pas pour moi. Ce n’est pas pour mon confort, mon bonheur ou ma facilité. C’est pour diriger les regards des autres gens vers lui.
Vous voulez vraiment voir Dieu ? Vous voulez vraiment le connaître ? Vous voulez contempler sa gloire ? La gloire de Dieu brille le plus intensément dans les nuits les plus noires. Ne fuyez pas les déserts ; acceptez-le et contemplez la gloire de l’Éternel dans la nuée.
Il y a des aspects de la gloire, de la grâce de Dieu que vous ne connaîtrez jamais sans passer par le désert.
En préparant cette série, je suis tombée sur un passage que je n’avais pas lu depuis longtemps, et il m’a beaucoup touchée. Je l’aime profondément. Il se trouve dans Deutéronome 32, à partir du verset 10. Moïse y rappelle au peuple d’Israël comment Dieu a pourvu à leurs besoins, comment il a marché avec eux pendant ces quarante années de désert.
Et Moïse dit, au verset 10 : « Il l’a trouvé dans une région déserte, dans un chaos rempli d’effroyables hurlements. Il l’a entouré, il a pris soin de lui, il l’a gardé comme la prunelle de son œil. » Dans le désert. Dans la solitude.
« Il s’est montré pareil à l’aigle qui réveille sa couvée, voltige sur ses petits, déploie ses ailes, les prend et les porte sur ses plumes. L’Éternel seul a conduit son peuple : il n’y avait avec lui aucun dieu étranger. Il l’a fait monter sur les hauteurs du pays et Israël a mangé les produits des champs. Il lui a fait sucer le miel du rocher, l’huile qui sort du rocher le plus dur. » (versets 11 à 13).
Quelle merveilleuse expérience que de pouvoir regarder en arrière, comme les enfants d’Israël, vers ce désert aride et plein de hurlements, et dire : Dieu était là. Il était comme cette maman aigle, planant au-dessus de ses aiglons, prenant soin d’eux, les préparant, les protégeant, présent — même quand tout semblait indiquer le contraire. Dieu était là, les portant sous ses ailes, les guidant, les nourrissant, leur donnant du miel, de l’eau, de l’huile, jaillissant du rocher.
Quand vous regardez en arrière, vous dites : Dieu était là. Dieu était bon. Dieu était fidèle. J’ai découvert dans le désert des aspects de la gloire, de la grâce de Dieu que je n’aurais jamais pu connaître ailleurs.
Et puis, laissez-moi partager avec vous encore une raison essentielle pour laquelle Dieu nous envoie parfois dans le désert : Dieu nous emmène là pour nous conduire à Jésus. C’est vers Jésus qu’il nous amène.
Quand vous regardez en arrière, dans l’Ancien Testament, et que vous pensez à la manière dont Dieu a répondu à vos besoins, pensez à ce qu’il vous a accordé : la manne, le pain venu du ciel, juste à temps, chaque jour, juste ce qu’il fallait. Il a fait jaillir de l’eau là où il n’y avait aucune source. De l’eau sortie d’un rocher ! Vous imaginez? Mais Dieu, lui, l’a fait.
La Bible nous présente le rocher comme une image de Christ : Jésus, le Rocher. Dieu a envoyé la nuée et la flamme de feu pour manifester sa présence. Tous ces éléments que Dieu a donnés à Israël dans le désert sont des préfigurations de Christ. Des symboles prophétiques : Christ, le pain de vie ; Christ, la manne venue du ciel ; Christ, l’eau vive ; Christ, le Rocher ; Christ, qui vient à nous dans nos ténèbres, dans la nuée de sa gloire et de sa présence. Oui, tout cela annonce Jésus.
Alors Dieu nous conduit dans le désert pour que nous puissions arriver à Jésus. Pour que nous puissions le découvrir d’une manière plus profonde, plus vraie, plus intime — d’une manière que nous ne pourrions pas connaître sans faire l’expérience du désert.
En me parlant de son désert, un désert long et douloureux, l’une de mes amies, m’a écrit ceci : « Dans ce désert, j’ai trouvé un trésor enfoui. J’ai trouvé la récompense. » Et vous voulez savoir quelle était cette récompense ? Elle a dit : « C’est mon Sauveur, mon Seigneur, mon Rédempteur, et mon espérance. »
Vous voulez vraiment connaître Jésus ? Vous voulez vous nourrir de lui, boire profondément de sa vie ? Vous voulez faire l’expérience de sa protection, de sa présence, de sa paix, de sa puissance ? Vous voulez le connaître — le connaître vraiment ? Alors, quand Dieu vous envoie dans le désert, ne vous plaignez pas. Ne résistez pas. Ne fuyez pas. Mais dites : « Seigneur, j’accepte ce désert. Conduis-moi à Jésus. Montre-moi Jésus. »
Et il se peut qu’il y ait des moments où vous ne le voyez pas, où vous ne le sentez pas à vos côtés, où vous n’avez aucune perception de sa présence. Mais je veux vous dire ceci : vous sortirez de l’autre côté plus proche de Jésus avec une relation plus intime, plus réelle, plus personnelle que vous n’auriez jamais crue possible.
Et même lorsque vous ne le voyez pas, même lorsque vous ne ressentez pas sa présence, il sera là. C’est lui qui pourvoira à vos besoins. C’est lui qui vous soutiendra. Il sera présent dans votre désert.
Leslie Basham : Le désert est un endroit très éprouvant, mais aussi très formateur. J’aimerais vous encourager à ne pas le refuser, ce désert dans lequel vous vous trouvez peut-être maintenant, ou le prochain qui viendra probablement un jour, mais plutôt à l’accepter. Car, si on l’accepte, on en sortira grandi, même enrichi. Quand vous traversez un désert, permettez à Dieu de vous former pleinement, entièrement.
Est-ce qu’il vous arrive parfois de venir à Dieu avec des exigences très précises ? Et si les choses ne se passent pas comme vous le souhaitez, est-ce que vous vous emportez ? Est-ce que vous vous mettez en colère contre Dieu? Vous ne seriez pas la première ou le premier à réagir ainsi, car ça fait longtemps que les gens réagissent ainsi envers Dieu — même dans le désert. On approfondira cela avec le prochain podcast, où j’espère vous retrouver. Avant de nous quitter aujourd’hui, on vous invite à prier ensemble.
Nancy Leigh DeMoss : Seigneur, en regardant en arrière, je veux simplement te remercier pour ce que tu m’as montré dans le désert, pour ce que tu m’as enseigné, pour la manière dont tu m’as préparée au ministère, formée et fortifiée, pour la persévérance que tu as développée en moi, pour la manière dont tu as répondu à mes besoins. Il y a eu des moments de réelle solitude, des temps très difficiles… mais quand je regarde en arrière, je peux dire : « Tu as toujours été là. »
Et au milieu de mes déserts, j’ai découvert un grand trésor caché, une récompense précieuse. Je t’ai trouvé, toi. Et je veux te remercier pour cela. Je veux aussi prier aujourd’hui pour les femmes qui traversent un désert, qui ne voient pas Jésus, qui ne perçoivent pas encore qu’il y a une récompense au bout du chemin. Je te prie de fortifier et d’encourager leur cœur par la foi. Je te demande qu’elles puissent trouver la force en toi, qu’elles marchent dans l’espérance, confiantes que tu te révèleras en ton temps, et à ta manière pour montrer ta gloire et ta grâce dans ce désert. Je prie au nom de Jésus, amen.
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Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 ©
Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.
Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille Nos Cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ.