Au commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. […] Et la Parole s’est faite homme, elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. (Jean 1.1, 14)
L’Infini s’est limité.
L’Immortel s’est rendu mortel.
Le Créateur s’est abaissé au niveau de ses créatures.
Il est venu résider au milieu de nous — « Il a dressé sa tente parmi nous. »
« Le Père éternel est devenu un enfant. L’Ancien des jours est devenu un nourrisson qu’on peut tenir dans le creux d’une main » (Matthew Henry)
Lui qui est de condition divine, il n’a pas regardé son égalité avec Dieu comme un butin à préserver, mais il s’est dépouillé lui-même en prenant une condition de serviteur, en devenant semblable aux êtres humains. Reconnu comme un simple homme. (Philippiens 2.6–7)
Il s’est dépouillé de lui-même — non pas en renonçant à ses attributs divins, mais en revêtant notre humanité et en choisissant volontairement de restreindre sa divinité.
Il a porté nos fragilités, nos faiblesses, et nos incapacités :
- Celui qui ne dort jamais a connu la fatigue,
- Celui qui a créé les océans a fait l’expérience de la soif,
- Celui qui a nourri son peuple dans le désert a ressenti la faim,
- Celui qui a établi le firmament a dormi sous les étoiles,
- Celui qui habitait les palais d’ivoire célestes est né dans une pauvre petite étable,
- Le Dieu omniscient a appris à faire ses premiers pas et à dire ses premiers mots,
- La Parole éternelle de Dieu a fait l’apprentissage de la lecture,
- Le Sauveur de son peuple s’est rendu dépendant et vulnérable,
- Le Fils bien-aimé de Dieu est devenu le Fils de l’homme qu’on a rejeté,
- Le Créateur des êtres célestes s’est laissé servir par les anges lors de la tentation dans le désert.
Mais pourquoi a-t-il fait tout cela ? Pourquoi a-t-il accepté cette position humaine ? Pour nous ramener vers Dieu… nous ; des rebelles séparés de lui par le péché, et portant le poids de sa colère.
« Cette parole est certaine et digne d’être acceptée sans réserve : Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver des pécheurs. Je suis moi-même le premier d’entre eux. » 1 Tim. 1 .15
« Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. » Jean 3 : 17
Pour être notre Sauveur, Jésus a dû naître, vivre et mourir comme un être humain. Il a choisi, volontairement, le chemin de l’humiliation et de l’abaissement — et tout cela par amour pour nous.